Dans un « monde fluctuant », comment aborder les questions liées aux incertitudes économiques, aux transitions écologiques, aux bouleversements systémiques ? En définitive, une question simple mais structurante : nos organisations sont-elles prêtes à encaisser les chocs ?

À cette question que nous nous posons depuis de nombreuses années, nous avons choisi de consacrer un temps de réflexion. Avec en ouverture de notre séminaire, l’intervention d’Olivier Hamant, chercheur à l’INRAE, auteur engagé et grand passeur d’idées autour de la robustesse.

Un éclairage sur ce que nous faisons déjà… et sur ce que nous pourrions renforcer

Pas de modèle “clé en main”. Au contraire, Oliver Hamant a questionné le dogme de la performance, l’obsession de l’optimisation, et nous a invité à chercher ailleurs : dans le vivant, dans les marges, dans le temps long.
Et son intervention a trouvé un écho immédiat. Car sans l’avoir formulé ainsi, nous avons déjà fait le choix de certaines pratiques robustes :
• la diversification de nos activités et de nos partenaires
• la présence d’agences ancrées dans les territoires, qui travaillent au plus près des acteurs locaux, dans une logique autonome mais coordonnée,
• le réinvestissement systématique au service du collectif
• une coopération transversale dans nos équipes
Autant de leviers que nous activons, souvent avec bon sens, pour assurer la pérennité de notre organisation.

Et ce séminaire nous a ainsi permis de prendre du recul sur ces pratiques, de les nommer, de les replacer dans une vision plus large. Il a ouvert un espace d’échange pour interroger certains réflexes, à commencer par la performance qui ne se mesurerait qu’à l’aune de l’optimisation maximale ou de la compétition permanente.

On en retient qu’être robuste, en plus d’être agile et souple, c’est être capable de tenir dans la durée, malgré les imprévus.

Autant de pistes qui ne se décrètent pas, mais se cultivent. Nous y travaillons au quotidien.

Entretenir la dynamique

Ce séminaire n’était pas une fin en soi, plutôt un point d’appui. Un temps pour penser autrement, ensemble, ce que signifie “durer” face aux transitions. Pas une révélation mais une oxygénation utile, pour continuer à aligner nos intentions, nos actes et nos perspectives. Il a conforté certaines orientations, en a questionné d’autres et a invité à affiner encore notre capacité à faire face aux transitions, sans tomber dans le dogmatisme.
C’est aussi une manière de voir la robustesse comme un état en mouvement permanent et une qualité qui se cultive. Et que nous avons à cœur de faire vivre concrètement, humblement mais avec détermination.

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